3/04/2010

Parisiens



Sortant du dentiste, heureux et soulagé de n’avoir pas goûté à la fraise - qui porte très mal son nom selon moi -, je me dirige vers la queue de l’ascenseur menant au RER.


En entrant dans cet ascenseur, un homme, portant un humble costume, attaché-case en main et petites lunettes, m'interpelle - avec à ses côtés un back-up moral et verbal - pour me signaler qu'on était trop dans l'ascenseur et qu'étant donné que j'étais le dernier arrivé, j'étais "invité" -verbalement et par un geste courtois de la main - à sortir de l'ascenseur.
Ne considérant pas qu'on était trop, je me recule pour ne pas gêner la fermeture des portes quand enfin les portes se ferment... Mes voisins s'étant tu, j’en fais autant tout en regrettant de ne pas leur avoir fait la remarque suivante: Paris est la seule ville au monde où l'effort est porté sur la volonté d'éliminer l'individu encombrant plutôt que d’essayer de prendre l'ascenseur tous ensemble.


Si l’ascenseur social semble avoir été réparé durant ces dernières décennies, je ne pensais pas qu’un jour j’allais buter sur l’ascenseur du RER, dont l’objectif premier était de permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite, by the way.


Des études ont montré qu’un client satisfait en parle, en moyenne à 2-3 personnes tandis que le client insatisfait, partage son opinion à 8-10 personnes. La même pondération s’applique ici.
L’impact d’un parisien associable est 4-5 fois supérieur à celui du parisien sociable.


Ne partons pas sur une mauvaise note : Google présente…


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